Parce que nous aimons le paysage rural du Tardenois et de la Champagne creusé de charmantes vallées, ses villages aux maisons de pierre avec leurs lavoirs et leurs églises classées, sa mosaïque de forêts et de champs, ses tourbières, ses prairies sèches…
Nous refusons que nos paysages de l’Aisne et de la Marne soient défigurés par des éoliennes industrielles au mépris de notre patrimoine culturel rural et naturel, annihilant les chances de développer l’attractivité touristique de nos villages et de nos territoires. Autour de Coulonges-Cohan, les communes de Chamery, Dravegny, Seringes-et-Nesles, Cierges, Sergy, Goussancourt, Vézilly seront également victimes de cette pollution.
Nous refusons que les sites de mémoires de la première guerre mondiale et leur environnement soient méprisés (cimetière américain de Seringes-et-Nesles, stèle de Quentin Roosevelt dans le hameau de Chamery), que notre patrimoine historique soit ignoré (ruines du château de Rognac, châteaux de Nesles et de Fère-en-Tardenois, abbaye du Val d’Igny, sans compter deux églises classées et un four banal classé, à quelques centaines de mètres du site pressenti).
Nous refusons que des aérogénérateurs industriels, installés à proximité immédiate des habitations nous fassent subir le bruit, les infrasons, les effets stroboscopiques, les clignotements de jour et de nuit et, pour certains, des effets plus graves sur la santé.
Nous refusons que les animaux sauvages et domestiques, à commencer par les oiseaux et chauves-souris, rares ou protégés, en soient aussi victimes.
Nous refusons que des sols agricoles soient stérilisés pour des décennies et que la nappe phréatique risque une pollution irrémédiable lors de ces installations industrielles.
Nous refusons de voir baisser la valeur de nos maisons, de 15 à 40% selon la distance qui les sépare de ces engins.
Nous refusons qu’un simple accord financier entre un promoteur privé et un ou plusieurs propriétaires terriens s’impose aux habitants au détriment du bien commun.
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